Le premier Echevin du bien-être animal élu .

C'est la première fois qu'un Echevin du bien-être animal est élu (suites aux récentes élections communales en Belgique) dans une grande ville de Belgique.



LE TOUT PREMIER ECHEVIN DU BIEN-ETRE ANIMAL A ANVERS :
LUC BUNGENEERS, MEMBRE DE GAIA

Le bien-être animal devient une matière politique digne d'intérêt
dans la plus grande ville de Flandre



le 25 octobre 2006 Communiqué de Presse





La plus grande ville de Flandre a désormais un échevin du bien-être animal. L'association de défense des droits des animaux GAIA accueille avec beaucoup de joie la nouvelle rendue aujourd'hui publique et félicite l'heureux élu pour son mandat dans la nouvelle équipe de l'administration communale anversoise. Luc Bungeneers, membre de GAIA, est le premier échevin du bien-être animal jamais nommé à Anvers. « C'est quand même l'un des résultats les plus remarquables de notre campagne pour une politique du bien-être animal au niveau communal et municipal », a déclaré le président de GAIA, Michel Vandenbosch.



L'affiche de GAIA contre le foie gras qui a tant fait parler d'elle, pend au mur du cabinet de l'échevin du bien-être animal, Luc Bungeneers.


Quoi qu'il ne s'agit pas d'une réelle primeur (la ville côtière de Bredene et la commune de Kortenberg ont aussi un échevin du bien-être animal), Anvers est bien la première grande ville où un échevin obtient officiellement la compétence du bien-être animal.

Avec l'apparition d'une telle fonction, la nouvelle équipe à la tête de la commune montre que l'intérêt et le souci du bien-être animal ne peuvent être négligés et elle démontre que ce domaine prend également de plus en plus d'importance au niveau local et municipal.

À Anvers, il y par exemple de plus en plus d'habitants qui ont des animaux de compagnie. C'est une réalité qui pose des problèmes en matière de cohabitation entre l'homme et l'animal. L'ancienne administration anversoise avait déjà mis en place un projet de stérilisation des chats errants ainsi qu'un premier pigeonnier pour résoudre d'une manière respectueuse des animaux le problème de prolifération des pigeons urbains et elle avait pris la décision de ne plus autoriser les cirques avec animaux sauvages. Autant de mesures qui ont constitué de sérieuses avancées en terme de politique du bien-être animal dans la ville. En désignant un échevin pour le bien-être animal, la nouvelle équipe au pouvoir montre que l'intérêt et le souci du bien-être animal représentent au niveau local et municipal une matière politique digne de ce nom.

Une semaine avant les élections communales effectives, plus d'un millier de personnes présentes à la Journée GAIA avaient déjà pu exprimer leur voix en faveur des points les plus importants d'une politique communale et municipale du bien-être animal à mettre en place.
Les points ayant récolté la majorité des voix sont par ordre décroissant :

1. un strict respect de la loi sur les abattages rituels,

2. pas d'autorisation pour les cirques avec animaux sauvages,

3. une police spécialisée pour les animaux comme point de contact pour les plaintes des habitants,

4. une politique des chats errants, et

5. ... un échevin pour le bien-être animal. À Anvers, certaines de ces revendications ne sont pas passées inaperçues.


Sources : http://www.gaia.be/fra/control.php?&topgroupname=&groupname=cp251006

Excellente initiative !