La Commission baleinière internationale

04/06/07 - Especes
La Commission baleinière internationale se termine sur une note sombre

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La 59e conférence de la Commission baleinière internationale (CBI), s'est terminée aujourd'hui sur un fond de discussions politiques, empêchant beaucoup de progrès significatifs dans la conservation des baleines.


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"La conférence a permis certaines avancées mais pas suffisamment pour lever les menaces qui pèsent sur les baleines, les dauphins et les marsouins partout dans le monde," constate Gordon Shepherd, directeur de la politique internationale pour le WWF-international. "Les Gouvernements doivent arrêter de se pavaner et établir sérieusement une organisation capable de gérer les problèmes réels auxquels ces espèces sont confrontées."
Le pire fut lorsque le gouvernement japonais, après de nombreux reports, a retiré sa proposition de quota pour le petit rorqual suite à un sérieux manque de support. Il a même évoqué la possibilité de quitter la CBI. Cette menace et son refus de participer à plusieurs votes contredit son intention annoncée de transformer la CBI en une organisation efficace et constructive.

"Tandis que les gouvernements se disputent encore et encore sur les mêmes questions, de plus en plus de baleines sont tuées par l'exploitation des lacunes dans le moratoire contre la chasse commerciale à la baleine. Cela discrédite tout l'esprit de la convention." déplore Wendy Elliott, du programme Global Species du WWF. "Le temps passe vite pour ces espèces et pour la CBI."

Certaines avancées ont toutefois pu voir le jour. Le comité scientifique de la CBI s'est engagé à donner une formation sur le changement climatique et les menaces de grandissantes qui pèsent sur les cétacés (baleines, dauphins et marsouins). La commission a également adopté une résolution par consensus exigeant une action pour sauver les vaquitas, une espèce de marsouin du Mexique menacée d'extinction. Il s'agit de la première résolution de conservation visant un petit cétacé à être acceptée par consensus. De plus, de fortes oppositions se sont levées contre la proposition du gouvernement des Etats-Unis de perdre une zone d'habitat primordiale pour la population de baleine la plus menacée, la baleine franche du Pacifique, au profit de l'exploitation de pétrole et de gaz.

"Des gouvernements comme celui des Etats-Unis qui soutiennent la conservation de la baleine à la CBI doivent être cohérents. Il est dangereux que les Etats-Unis rétablissent le moratoire pour l'exploitation de gaz et de pétrole dans l'habitat de la baleine franche du Pacifique," poursuit Elliott. "La résolution pour le vaquita démontre que la CBI peut agir pour la conservation. Cette organisation a clairement le potentiel pour aider les baleines, maintenant, il est temps d'en faire usage."


Sources : www.wwf.be

La chasse à la baleine est interdite depuis la mise en œuvre d’un moratoire en 1986. La résolution, adoptée lors de la 59ème session annuelle de la CBI ouverte depuis le 28/05/2007 à Anchorage (ALASKA), reconduit ce moratoire et écarte ainsi une mesure votée à une étroite majorité l’année dernière et qui précisait que l’interdiction devait être considérée comme provisoire et n’était plus pertinente.

La Japon, la Norvège et l’Islande étaient pour la reprise de la chasse. Les Etats-Unis, la France, la Grande-Bretagne et l’Australie défendaient au contraire le maintien du moratoire.

Ce moratoire autorise néanmoins, selon des quotas précis, les chasses dites de "subsistance" pour certaines communautés, comme les populations autochtones de l'Alaska (Inuits), de Sibérie orientale (Chukotka) et des îles Saint-Vincent et Grenadines.

Le Japon souhaitait également obtenir ce droit pour certaines de ses communautés côtières mais, devant les réticences d’une majorité des 75 pays membres de la CBI, il a finalement renoncé à mettre aux voix sa proposition et menace maintenant de quitter la CBI.

Le Japon a néanmoins réussi à contourner le moratoire grâce à une autre clause autorisant la pêche à des fins « scientifiques ». Avec l'Islande, ce sont les deux seuls pays à avoir des programmes de chasse "scientifique". Le Japon a entrepris cette chasse dès l’entrée en vigueur du moratoire en 1986 (l’Islande depuis 2003) et tue environ un millier de baleines par an sous couvert de ce programme alors qu’il est désormais reconnu que ces recherches peuvent être menées sur des baleines sans les tuer ! Cette année, il doublera ses prises de baleines de Minke (petits rorquals), dont le quota est passé de 440 à 850.

La CBI a également permis au Groenland, à une courte majorité, d’augmenter ses prises de baleines après qu'il ait renoncé, à titre de compromis, à chasser la baleine à bosse, espèce très menacée.

Le Groenland a ainsi été autorisé à porter de 175 à 200 par an jusqu'en 2012 ses prises de petits rorquals. Le nombre de petits rorquals est estimé à 180.000 dans l'Atlantique et à 700.000 dans l'Antarctique.

source : 30 millions d'amis

OH LA LA!!!
Quesque c'est compliqué tout ça, Mais j'essaie de comprendre, c'est quoi cette attitude du Japon, qui menace de quitter cet association mondial, ils ont le droit de faire ça, pour qui se prennent-ils ? Moi devant une attitude comme celle-la, je leurs botterait le derrière, en leurs interdissant toutes exportation d'aucun produit, tant qu'ils ne comprendraient pas le bon sens.
C'est quoi leurs but, exterminer les races annimals une après l'autre ?
Et comment peuvent-ils détourner les accords sous le couvert des recherches ''scientifiques'' en plus, tout le monde a l'air d'être au courrant du mensonge, comment se fait-il qu'on les laisse faire. Quand apprendront ils a rédiger leurs textes déffinissant les loie votés, ou les accords signés, assez clairement, pour que personne ne puisse y échaper ?
C'est a croire que c'est fait exprès, assez clair, pour contenter la majorité, mais assez flou, pour servir les arnaqueurs.
J'ai tout de même souris en lisant les incohérence des États Unis, ils sont toujours égals à eux-même, toujours à cacher leurs manigances derrière leurs sourires