Le merbau bois tropical rare, en péril

Le merbau, bois tropical rare, en péril car surexploité

JAKARTA © AFP

L'exploitation à grande échelle du bois de merbau, pour fabriquer notamment des planchers très prisés dans les pays occidentaux, met en péril la survie de cette essence que l'on ne trouve plus qu'en Nouvelle-Guinée, a affirmé vendredi à Jakarta Greenpeace.

Selon l'organisation écologiste, qui a présenté un rapport sur le sujet, le merbau aura pratiquement disparu dans 35 ans, en prenant en compte uniquement le rythme de l'exploitation légale.

Cette durée risque d'être raccourcie vu la déforestation illégale, qui représente selon Greenpeace 76 à 80% des coupes en Indonésie et 70 à 80% des coupes en Papouasie Nouvelle-Guinée (PNG).

L'île de Nouvelle-Guinée est partagée entre deux pays: l'Indonésie, qui possède la Papouasie occidentale et la PNG, à l'est.

Le merbau, de couleur brun rouge, est une essence dure, résistante aux termites, très demandée pour fabriquer des planchers ou d'autres articles d'habitat.

Les arbres, qui peuvent culminer à 50 mètres, sont rares, de l'ordre de cinq à dix par hectare. Pour prélever un tronc, les exploitants abattent en moyenne 45 autres arbres, créant de terribles tranchées dans la forêt équatoriale.

Greenpeace accuse le gouvernement indonésien d'avoir livré aux tronçonneuses les immenses forêts humides de Papouasie, un des derniers paradis préservés du monde, en accordant d'immenses concessions aux exploitants de bois.

"Nous exigeons un moratoire sur les concessions", a déclaré à l'AFP Hapsoro, un responsable de Greenpeace.

J'ai fait un copier coller de cette information parce que je pense que chacun doit faire attention à ce qu'il achète. Non seulement le bois mais tout ce qui vient de loin. Je pense qu'il ne faut acheter que lorsqu'on a la certitude que le produit a été "produit" dans de bonnes conditions humaines et écologiques.

J'ai lu également que pour répondre à la demande mondiale de soja, le Brésil arrachait sa forêt. Il en est de même pour un autre aliment à Bornéo.

S'il n'y avait pas de demandes, il n'y aurait pas de productions "sauvages". Je sais qu'il faut que les populations locales puissent vivre, mais ce n'est pas en les aidant à détruire leur environnement que nous leur rendons service. Ce qu'elles deviendront dans 20 ans, nous en serons responsables.

Bonjour Joëlle et merci pour l'info.
Je me demande comment savoir quels sont les produits qui proviennent de l'extérieure mettant en danger soit une espèce, ou un produit de la nature ?
En dresser la liste serait trop long, mais peut-être qu'il existe déjà une liste de référence, ou une addrs. internet afin de pouvoir vérifier, et mieux contrôler mes achats. J'aimerais ne pas participer ou le moins possible aucune destruction, ni disparition, et surtout pas par ignorance.
merci !
NAT

bonjour Nat, je suis comme toi toujours à me demander si le produit que j'achète est bon ou pas pour la planète, pour les animaux, pour les hommes qui le produise.

Pour l'alimentaire j'achète ce qui est local (on mange donc beaucoup de choux de carottes et de pommes ) . Quand je sais que les produits ne peuvent venir que de loin (riz, thé etc..) j'achète si possible et quand j'en trouve des produits bio et si possible du commerce équitable.

Il est clair que le mouvement "bio équitable" commence seulement à prendre de l'ampleur et nous trouvons difficilement en magasin des vêtements ou du linge de maison alors qu'il en existe. Je suis bien consciente que l'on ne peut pas tout produire localement mais au moins ce qui vient de loin je préfère être sûre que ce soit produit proprement et que l'argent que je donne ne fasse pas profiter une multinationale mais le producteur local.

Et je ne vis pas seule. J'essaye d'embarquer Gégé dans mes idées mais c'est très difficile. Il est un grand consommateur alors que je suis l'inverse. Je pense que si on ne consomme que le nécessaire, on produit moins de pollution et moins de destruction. Alors quand il faut acheter quelque chose pour la maison, ce n'est pas toujous facile de lui dire non et je crains que récemment nous ayons acheter des coussins pour le jardin ni bio ni équitable. Bon, ils n'étaient pas fabriqués en Chine mais dans un pays Européen, enfin c'est ce qui était écrit sur l'emballage.

Donc comme tu le vois, il n'y a pas de liste mais il faut toujours être à 'laffût des informations et surtout se poser les bonnes questions quand on achète : est ce vraiment nécessaire, lieu de production, conditions de production , (bio? équitable? quel label?......) tests sur animaux etc.....

Je pense que les marques connues, labellisées, contrôlées ne sont peut être pas parfaites car on ne peut acheter tout le temps du bio, mais elles sont pour moi un gage de meilleure qualité que les articles ou produits sans marque produits on ne sait où ni comment dans les magasins bon marché.

Bonjour Joëlle
Merci de m'avoir éclairer, ici on appel le mode de vie auquel tu adhères ''simplicité volontaire'' J'aime beaucoup cette expression qui se défini par elle-même.
Quesque veut dire exactement ''équitable''?
Je viens d'une famille de grand consommateurs, et ne suis seulement qu'à l'étape de la déprogramation de mes mauvaises habitudes. J'essaie d'être de plus en plus vigilante au cours de mes achats, et inscrit le même questionnement que toi, directement sur la liste d'emplettes pour être certaine que mon cerveau ne perde pas les pédales, devant les tentations (ça m'évite d'avoir à retourner l'achat dont je n'ai pas vraiment besoin pour me le faire rembourser le lendemain et du coup, j'économise aussi le gaz lol). Malheureusement, ici la loi pour l'étiquetage n'est pas respecter, et on ne peut pas si fier. Ca devient extrèmement compliquer de tout démistifier, et je me rend bien compte que j'attire toujours l'attention des gens, quand je me met à lire les étiquettes sur un produit, le faciès tout cripé en forme de point d'interrogation, me demandant si j'en ai réellement besoin, si je peut me l'offrir etc...
Ca me prend un temp fou. Je peu rester planter devant un étalage, perdant la notion du temp, et tellement absorbé par mes questionnements, que j'ai à peine conscience de ce qui se passe autour de moi.
Je n'ose pas imaginer ce que les gens en pensent
Merci pour ton aide.
Bisoux
NAT

Pour voir ce qui se faisait au Quebec, je suis allée sur le site des Amis de la Terre Quebec http://www.atquebec.org/ Cette association existe dans plusieurs pays du monde.

Ce que nous appelons commerce équitable : des associations contactent ou partent à la recherche des producteurs locaux de matières premières dans les pays dit du tiers monde donc les pays pauvres (café, riz, cacao, céréales, thé et maintenant coton etc....) et leur proposent un contrat. Ils produisent bien c'est à dire bio, leurs récoltes sont achetées à un prix au dessus du cours mondial et ils utilisent l'argent de leurs revenus pour scolariser leurs enfants, développer l'économie locale etc.... En final, on paye à peine 1 euro de plus les produits en magasin, les producteurs sont payés à leur juste valeur et peuvent vivre de leur travail au lieu d'être exploités par les grands groupes alimentaires mondiaux.

Pour se déprogrammer, je t'assure que ce n'est pas difficile. Tout est dans la tête. Il faut se poser la question de savoir à quoi sert la surconsommation? on possède des biens (bien souvent inutiles) qui ne nous satisfont pas alors on rachète d'autres biens qui nous lasseront bien vite alors on rachète etc.... On peut se retrouver avec 50 paires de chaussures, plein de jeans et de pulls dans l'armoire et alros? Ca apporte quoi finalement? Ta vie est elle plus "riche", tes relations avec les autres en sont elles améliorées? La vie c'est peut être autre chose que de se laisser berner par toutes les pubs et l'achat de tous ces biens qu'on nous propose, tous ces besoins que l'on nous crée pour nous faire dépenser de l'argent et enrichir toujours les mêmes.

Encore aujourd'hui on nous dit : il faut consommer plus pour relancer l'économie. Quand on aura relancer l'économie, que le tiers de la population de la terre sera obèse de trop manger, roulera en grosses voitures pour frimer et se noyera dans tous les gadgets électroniques, la terre sera détruite d'avoir trop produit. Il n'y aura plus d'animaux, plus d'eau, plus d'air respirable (pour le coup on ne pourra plus produire).

Ce n'est pas consommer plus qu'il faut à mon avis, c'est apprendre à produire et consommer autrement. Et à vivre autrement. Se trouver d'autres centres d'intérêts que la consommation, que le désir de toujours posséder plus que son voisin, avoir le dernier vêtement à la mode, la dernière voiture sortie etc.....

Chacun mène sa vie comme il l'entend mais je suis certaine que cette société de consommation produit plus de malheurs que de bonheurs. Jamais il n'y a eu tant de déprimés, de gens qui ne savaient plus quoi faire de leur vie car ils n'ont jamais trouvé à lui donner un sens. Ils ont cru que le bonheur c'était ce qu'on leur proposait. Quand on voit les résultats!

Bonjour Joëlle
À la lecture de ta réponse, j'ai éprouver un grand malaise intérieur, au point d'en pleurer. Les idées se bousculant un peu trop dans ma tête, j'ai préférer prendre le temp de m'introvertir, afin de bien comprendre la nature profonde de mon malaise.
Je suis parfaitement d'accord avec tout ce que tu dits, mais c'est la phrase ''ta vie est elle plus riche, et tes relations avec les autres en sont elles améliorées ?'' qui m'a laisser le plus preplexe.
Malgrés mon métier, je n'ai jamais été une victime de la mode, et préfère être considéré comme une originale, ou une marginale, et le fait d'attirer l'attention m'a plutôt servi que nui.
Étant une enfant du divorce, et ayant beaucoup souffert de la cupidité de l'homme, je me suis très tôt imposer une ligne de conduite, et toute ma vie, j'ai respecter et aussi prêcher pour les valeurs de base, qui sont, renforces les liens familliale, aimes ton prochain, protèges les plus faibles, partages avec les moins bien nantis que toi, ne faits jamais aux autres çe que tu ne veut pas qu'on te fasse, soit honnête, humble et modeste, n'ais pas l'argent dans ton coeur mais seulement dans ta main, ais l'amour et non la rancune ni la haine dans ton coeur, etc...
Malheureusement, aujourd'hui, je suis complètement vidé, car ''on récolte çe que l'on sème'' n'est pas toujours applicable. Quesque j'ai reçue comme merde, et malchance dans ma vie.
Non je n'ai pas besion de pitié, c'est simplement mon désir d'expliquer mon malaise qui me pousse à écrire tout ça.
On m'a traiter de naïve, de poule sans tête, de simpliste, de perdante, de pelleteuse de nuage, et j'en oublie. On m'a arnaquer, profiter de ma générosité, et tromper de toute les façons immaginables, mais malgré tout, je tient à garder, et pour toujours cette bonté de coeur, qui mourra avec moi, je l'espère. Malheureusement, étant vidé, je doit me protéger, et je n'éprouve vraiment plus le besoin d'approfondir mes relations avec les autres, car la peur m'envahie, et il en va de ma santé.
Très peu de gens, ne sont dorénavent autoriser, à pénétrer ma bulle de protection, voilà pourquoi je jette mon dévolu sur l'internet, et cherche le moyen de me ressourcer, afin de refaire mon énergie positive, avant de retourner dans la jungle.
Mon constat est que les êtres humains ne méritent malheureusement pas la générosité, ni l'aide, parceque si tu prends une personne pauvre et malade, et que tu en prends soin en lui redonnant la santé et l'argent, observes bien ce qu'il deviendra, et ce qu'il en fera. Est-ce qu'il fera suivre ce dont on lui aura fait cadeau, ou bien il se l'approprira, pour accumuler et devenir suppérieur et avoir le pouvoir ? Plus je vieillis, et plus ma déception grandi. Aujourd'hui je réserve çe qu'il me reste d'énergie aux annimaux, eux ils valent la peine d'être aider, car aucun mal ils n'en feront, et pur ils resteront.
NAT

''ta vie est elle plus riche, et tes relations avec les autres en sont elles améliorées ?'' Cette phrase ne t'était pas particulièrement ni personnellement adressée. Je le disais dans un sens général. Pour la suite, je te contacte par MP.

bonjour Joëlle
Je me suis mal exprimé, et tu m'en vois désolée. Je sais bien que tu n'as rien écris pour me viser personellement. C'est moi qui a un gros problème, et comme je vous considère comme des amies, j'ai voulu vous le partager. Je suis en pleinne révision de mes valeurs profonde, et comme çe que tu as écris ma toucher, j'ai voulu l'exprimer à ma manière. Si j'ai blesser qui que ce soit, c'était bien involontaire, et je m'en excuse humblement.
NAT

Mais tu n'as blessée personne Lillie. Je crois à l'inverse que je me suis mal exprimée pour que tu puisses imaginer une chose pareille.

Super alor ! Tu me rassures.
On passe par dessus, et on continue ?
(Quand on s'y met nous les filles, ça doit encore être la faute aux hormonnes, LOL )
bisoux Joëlle
NAT

La déforestation est un réel problème aux quatre coins du globe. Et nous sommes tous un peu responsables sans toujours le savoir.

Pour les meubles et objets en bois le label FSC peut guider nos achats.

FSC (Forest Stewardship Council : conseil de bonne gestion des forêts) est une organisation non gouvernementale composée de propriètaires forestiers, d'entreprises du bois et d'associations de protection de l'environnement. Elle s'engage à exploiter les forêts de manière durable en respectant les droits des populations locales. Cette certification, qui garantit un suivi (traçabilité) du bois, de la forêt à la vente au détail ou au produit fini, est attribuée par un organisme indépendant.

Le label PEFC (programme de reconnaissance des certifications forestières) a été créé par des propriétaires forestiers européens. Son label est le plus répandu en Europe et dans le monde. Il lui est reproché, par des défenseurs de l'environnement, d'être moins exigeant que le label FSC;

Source : 60 millions de consommateurs.

Les touristes qui ramènent des souvenirs de leurs voyages devraient aussi y réfléchir à deux fois :

Déforestation
Fatal djembé
05/04/2007 - Audrey Pinson - © Le Point

Les touristes revenant d'Afrique rapportent souvent un djembé comme souvenir. Ces sortes de tam-tams arrivent également par conteneurs entiers en Occident pour être vendus sur les marchés. La plupart du temps, après avoir un peu tapoté dessus, leurs acheteurs les posent dans un coin ou, au mieux, les transforment en lampe ou en table. Il n'y aurait rien à y redire si cette mode ne risquait pas d'aggraver la déforestation en Afrique. En effet, les djembés sont taillés dans de vieux arbres appartenant à des espèces désormais en voie de disparition : le lengue en Guinée ou le Cordyla pinata au Sénégal. L'association écologiste Robin des bois est inquiète. « Selon l'institut sénégalais de recherches agronomiques, il ne resterait plus que quelques Cordyla pinata », s'exclame son président, Jacky Bonnemains. Certes, le Sénégal a pris un arrêté ministériel n'autorisant que le débitage d'arbres morts, mais de facto les permis d'abattage sont facilement obtenus. Il y a encore une vingtaine d'années, la fabrication d'un djembé était entourée d'une série de rites : on allait voir l'arbre qui allait être abattu, on lui offrait des noix de cola. Aujourd'hui, on décime la forêt sans vergogne.

Bonjour
J'ai trouver cette info, qui me semble assez pertinente pour ajouter à ce sujet du commerce équitable
J'ai fait un coller copier sur http://www.sympatico.ca
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Votre garantie : la certification équitable

par Équiterre

C´est en 1988, aux Pays-Bas, qu´apparaît le premier logo de certification équitable. Celui-ci portait le nom de Max Havelaar, personnage légendaire d’un roman hollandais qui dénonçait la situation des planteurs de café en Indonésie au moment de la colonisation. Comme de plus en plus de produits alimentaires faisaient leur apparition sur le marché, il était indispensable de garantir aux consommateurs le caractère équitable de ce qu´ils achetaient. À l´image de la certification biologique, des organisations indépendantes effectuent la vérification afin de s´assurer que les critères du commerce équitable sont bien respectés de la plantation des produits jusqu’à leur consommation. Il existe, en 2005, 19 organisations de certification équitable, toutes regroupées au sein de la FairTrade Labelling Organizations-International (FLO-International) qui coordonne et tente d´uniformiser le processus de certification. Au Canada, notre organisme indépendant de certification équitable se nomme Transfair Canada (www.transfair.ca) et appose son unique logo sur les produits certifiés équitables.

Principes du commerce équitable

Pour qu´un produit soit certifié équitable, sa production doit respecter 7 critères importants :

Un commerce direct :
Le produit est acheté par l´importateur du Nord directement de la coopérative ou de l´association de producteurs du Sud sans intermédiaire.

Un juste prix :
Le produit est acheté à un prix stable et constant, souvent de 2 à 3 fois supérieur que sur le marché conventionnel. Une prime supplémentaire est également versée pour les produits certifiés biologiques.

Un engagement à long terme :
Lorsqu´il achète un produit, l´importateur s’engage à acheter plus de deux fois à la même coopérative ou association, de façon à leur assurer une certaine constance dans leur vente.

Un accès au crédit :
Selon leur demande, les coopératives de producteurs du Sud peuvent emprunter à faible taux d’intérêt.

Une organisation démocratique et transparente :
Les producteurs du Sud se regroupent en coopérative, gérée de façon démocratique et transparente.

La protection de l´environnement :
La culture des produits utilise des méthodes d´agriculture durable et respectueuse de l´environnement. La majorité des coopératives équitables sont également certifiées biologiques.

Le développement local communautaire :
Une partie des revenus sont réinvestis dans la communauté sous forme de développement local, pour la mise sur pied de projets liés à l´amélioration de la santé, de l´éducation, de l´environnement et de l´économie locale.

Visitez http://www.equiterre.qc.ca/